Depuis la matinée du 05 septembre 2021, la Guinée vit une nouvelle ère avec l’avènement des militaires au pouvoir pour la troisième fois de son histoire. Ce coup d’Etat perpétré par les unités des forces spéciales, se muant en Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), sous la conduite du Colonel Mamadi Doumbouya ouvre une nouvelle séquence politique porteuse d’espoirs pour beaucoup mais présentant des risques pour d’autres.
Plusieurs organisations internationales en particulier la CEDEAO ainsi que des pays comme la France et les USA ont condamné cette irruption brusque de l’armée dans la vie politique, rompant l’ordre constitutionnel. Si le coup de force rencontre une adhésion de la classe politique et celle des élites administratives et militaires, l’opinion publique guinéenne ne semble pas aussi uniforme même si dans l’ensemble elle demeure favorable à la junte.
C’est cette complexité que l’Association Guinéenne de Sciences Politiques(AGSP) et le Groupe Fréquence Médias (GFM) dénouent en appréhendant les perceptions et les avis des populations via un sondage réalisé le 13 et le 16 septembre 2021 dans la zone spéciale de Conakry et dans les sept chefs-lieux de régions administratives (N’Zérékoré, Faranah, Kankan, Mamou, Labé, Boké, Kindia).
Ce sondage - s’intéressant à l’acceptabilité sociale du coup d’Etat, la durée de la transition, les priorités du CNRD et l’importance du cadre de concertation ouvert par la junte - s’inscrit dans le cadre du « Programme d’Appui à la Gouvernance Politique et Démocratique en Guinée » qui consiste à la mise en place de baromètre d’aide à la prise de décisions pour les Gouvernants dans le cadre de la bonne gouvernance politique et démocratique.
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